Son histoire

Au confluent de la Tinée et de la Vionène, le site de Saint Sauveur est sans doute occupé depuis la préhistoire, mais c’est la période romaine qui, la première, nous a laissé des témoignages d’une occupation permanente. La voie romaine qui reliait Cemenelum/Cimiez à Ebrodunum/Embrun; les deux capitales successives de la province des Alpes-Maritimes, franchissait la Tinée à Saint-Sauveur.

Le quartier du Milhero (le Milliaire) conserve le souvenir de la présence d’une borne aujourd’hui disparue, tout comme les vestiges qui auraient été retrouvés à Marjolins au XIXe siècle.

Il faut cependant attendre 1067 pour avoir la preuve la plus ancienne de l’existence d’un village en ces lieux : le cartulaire de la cathédrale de Nice cite Saint-Sauveur parmi les paroisses qui paient une redevance au chapitre de Sainte Marie.

Le fief appartient alors, avec l’ensemble des villages de la haute Tinée, à la puissante famille des Rostaing de Thorame.

Au XIVe siècle, l’un de ses derniers descendants, Pierre Balb, est seigneur de Saint Sauveur, Rimplas, Valdeblore, Marie et Roure. A plusieurs reprises, il se révolte contre le pouvoir central des comtes de Provence : en 1376, la reine Jeanne de Naples, comtesse de Provence et suzeraine de Pierre Balb, le prive de tous ses droits, pour crime de lèse-majesté. Gracié en 1382, il se rebelle à nouveau en 1388, quand, avec l’aide des Grimaldi de Beuil, ambitieux voisins du seigneur blavet, le comte de Savoie s’empare du pays de Nice.

Fidèle aux Anjou, Pierre Balb, réfugié dans son imprenable château de Rimplas, se lance dans une lutte sans espoir : vaincu, il est privé de ses fiefs en 1392, pour le plus grand bonheur des Grimaldi qui s’accaparent la majorité de ses domaines.

Rattaché directement au domaine comtal, Saint Sauveur évite malgré tout, la domination des barons de Beuil et devient commune libre, privilège confirmé par le comte de Savoie en 1404. A la même époque, la paroisse est un prieuré du monastère Saint Eusèbe d’Apt et son desservant est moine de cette abbaye.

La communauté, propriétaire des banalités (le four et le moulin) s’administre librement, désigne consuls, regardateurs et campier et dispose des droits de basse justice : un baile, élu chaque année par l’ensemble des hommes du village (l’Université), gère les conflits entre les habitants et rend des arbitrages souverains jusqu’en 1699.

D’une extrême pauvreté, le village est obligé de s’endetter

Souvenir souvenir... quelques vieux clichés

Saint -Sauveur-sur-Tinée aujourd’hui

Village de la vallée de la Tinée dans les Alpes Maritimes

 
  • Petit village de 350 habitants où il fait bon vivre

  • Départ de nombreuses randonnées

MAIRIE
DE SAINT SAUVEUR SUR TINEE
TEL 04 93 02 00 22
MAIL : mairie.st-sauveur-sur-tinee@wanadoo.fr
Horaire ouverture
8h30 à 12 h et de 13h30 à 17h
Ferme le Jeudi